Regardez, il existe !

Créez une preuve supplémentaire de l’existence de ce monstre à l’aide de l’appareil photo et, éventuellement, d’outils numériques de retouche d’image.

Vocabulaire :

- Mise en scène : Organiser les différents éléments dans l’espace. On choisi leur disposition en fonction du lieu et les uns-par rapport aux autres. Ici, on met en scène le monstre ou les indices pour faire croire à son existence. - Collage : Technique artistique qui consiste à coller, à assembler sur un support des fragments (morceaux) de matériaux différents.

Références aux champs artistique et culturel :

Les fées de Cottingley est une célèbre série de cinq photographies prises au début du XXe siècle par Elsie Wright et Frances Griffiths, deux jeunes cousines qui vivent à Cottingley, près de Bradford, dans la région du Yorkshire en Angleterre. Ces photos montrent les deux filles en compagnie de fées et d’autres créatures. Les deux premières photos sont prises en 1917). Au début des années 1980, Elsie et Frances, alors âgées d'environ 80 ans, déclarent que les photographies sont des trucages fabriqués à partir de fées en carton découpées dans un livre pour enfants populaire à leur époque.

Frances a toutefois toujours affirmé que la cinquième et dernière photo (celle affichée ci-dessous) est authentique. Les photographies et les deux appareils utilisés par Elsie et Frances sont désormais exposés au National Media Museum de Bradford.

Fauna, Joan Fontcuberta, dès 1987. Exposition d’étranges photographies immortalisant un bestiaire fort étonnant. Ces photos truquées sont accompagnées de textes, de dessins. Fontcuberta prétend que L’ensemble a été réalisé et collecté par un soi-disant zoologiste (un certain professeur Ameisenhaufen) au début du XXème siècle. Cette collection tend à perdre le spectateur : il s’agit de le convaincre de la véracité de ce qu’il voit. Cet ensemble documentaire regroupe des animaux encore non répertoriés par la science.

Empreinte de Yéti, Eric Shipton, 1951.

Photos prisent sur le glacier Menlung, à l'ouest du mont Everest, à la frontière entre le Népal et le Tibet. Eric Shipton était l'un des explorateurs les plus respectés dans son domaine. Donc quand il est revenu avec ces clichés, tout le monde a cru en la véracité des faits. De plus, l'empreinte ressemble beaucoup à celle d'un humain (présence d'un pouce) et sa taille est gigantesque : 33 centimètres de long.